Le snacking

Le snacking : tout ce que vous devez savoir !

Le consommateur fait face à une gestion de plus en plus problématique de son temps, (manque de temps pour déjeuner) recherche des solutions alimentaires rapides satisfaisant ses besoins nutritionnels, moins couteuse mais surtout sans pour autant nuire à ses activités : la consommation nomade. Dès les années 2000, une nouvelle forme d’alimentation voit le jour : le snacking, un mode de rapide et nomade.

L’histoire du snacking

<Manger sur le pouce> expression apparue au XIX• siècle, qui rappelle le pouce que l »on utilise lorsqu’on manie un couteau et des tranches de pain, autrement dit lorsque l’on prend un repas rapide.

Le manque de temps, la recherche d’une solution de repas économique et nomade, les industriels doivent s’adapter et chercher des solutions pour répondre aux besoins des consommateurs, toujours demandeurs de produits répondant à une consommation rapide et nomade.

C’est ainsi que le snacking voit le jour, une nouvelle forme d’alimentation est née. En quelques années le snacking a fait sa part belle dans le marché alimentaire. l’offre a explosé, les enseignes se sont multipliées et les ventes se sont envolées.

Longtemps considéré comme de la« malbouffe », du grignotage, le snacking occupe une place de plus en plus importante dans les habitudes de consommation des français. Il se substitue au fil des années au repas traditionnel et s’effectue dans les bureaux, les jardins, la rue et même à la maison.

Les produits de snacking répondent aux évolutions de la société. L’offre monte en gamme et s’adapte aux attentes du consommateur avec des produits plus sains et de meilleure qualité. Les industriels travaillent sur le profil nutritionnel de leurs produits, afin d’effacer la mauvaise image associée au grignotage, mauvaise alimentation et développent une offre avec des produits moins gras, moins salés. moins sucrés. suivant des modes d’alimentation…

Les nouvelles préoccupations du consommateur sont prises en compte et on voit apparaître dans les rayons des GMS des emballages plus écologiques, des offres de repas sans protéines animales, de même dans la restauration rapide, les enseignes « fast good » se développent entraînant une montée en gamme de l’offre. Selon le baromètre Food Service Vision, 53 % des consommateurs attendent d’abord un bon rapport qualité-prix.

Le snacking a entraîné des modifications dans les horaires des repas, car de plus en plus de français consomment en dehors de leur domicile. Autre changement important, le temps consacré au déjeuner est passé, en 20 ans, de 1 h 40 à 40 minutes en moyenne. Enfin, les lieux de consommation se multiplient sans cesse et on assiste à une délocalisation des établissements de restauration classique. On remarque en effet, depuis le début des années 2000, l’apparition sur le marché d’enseignes spécialisées dans le snacking comme les bars à pâtes, à soupes ou à salades ou bien des espaces snacking dans les grandes surfaces.

Il y a quelques années la France était encore à la traîne sur le secteur du snacking, aujourd’hui elle a largement rattrapé son retard grâce à la diversité de ses offres.

Concernant l’offre produits snacking, bien avant les distributeurs, le traditionnel jambon-beurre était un incontournable de la restauration. Aujourd’hui encore, le sandwich occupe la place de leader dans le marché du snacking.

Cependant, l’offre s’est développée et le snacking regroupe aujourd’hui différentes familles de produits, des jus de fruits aux compotes, en passant par les salades et les chips, les yaourts à boire ou plus récemment les bagels et les cups.

L’offre du snacking

Proposer une telle offre peut donc constituer un levier de croissance très intéressant pour nos métiers. De nombreux commerces de proximité augmentent leur chiffres d’affaires en surfant sur la tendance de la restauration r·apide, le snacking.

Le snacking poursuit son développement en adéquation avec le mode de vie des consommateurs qui veulent gagner du temps en emportant des plats ou en consommant sur place rapidement et à moindre coût que la restauration traditionnelle. sans pour autant négliger la qualité. Ce mode de restauration a pour objectif de faire gagner du temps au client.

Le snacking évolue de plus en plus en France et offre des menus sains, composés de différentes familles de produits à l’exemple des salades, des sandwichs, des box, des yaourts, desserts et des jus de fruits pressés … Il offre également aux consommateurs un côté rassasiant, rapide à consommer et économique.

Le marché du snacking a su répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et ne cesse de progresser. Il est en plein essor et va poursuivre sa croissance grâce aux repas de plus en plus déstructurés. Et la montée en puissance des boxs en 2009 a permis de remplir les linéaires des produits snacking. Ils sont disponibles au rayon frais, épicerie, traiteur et les surgelés.

Aujourd’hui les concepts de restauration rapide ne se basent pas seulement sur le positionnement du produit ou du prix, mais également sur le design, le mode de distribution.

Les tendances du snacking

Depuis le début des années 2000, on voit fleurïr des enseignes de distribution spécialisées dans le Snacking comme des Bars à Pâtes/à Salades/à Soupes, ou des espaces Snacking.

Pour se démarquer un peu plus, la concurrence et les industriels ont commencé à privilégier le haut de gamme à savoir : la montée en gamme des produits de base sandwich, burger. pizza, kebab, la préparation des plats se fait de plus en plus sur place, fait-maison, développer la cuisine ethnique (indienne, mexicaine, italienne .. ].

De nouvelles tendances dans lesquels les codes traditionnels de la restauration rapide s’effondrent peu à peu pour laisser place à de nouveaux concepts innovants, exemple : Persillé (boucherie-restaurant), Feuillette (boulangerie, salon de thé et espace snacking). Poule & poulette (concept autour des produits dérivés du poulet) ..

L’essor des établissements de restauration rapide haut de gamme ou  « fast casual » en Europe et aux Etats-Unis, correspondant aux attentes des consommateurs actuels qui veulent aujourd’hui des offres rapides, authentiques avec une qualité irréprochable aussi bien dans le produit principal que dans les offres périphériques : accompagnements, boissons, desserts …

Quelques chiffres sur le snacking

Un marché estimé aujourd’hui à plus de 47 milliards d’euros. Le marché du snacking se porte bien grâce au raccourcissement de la pause déjeuner et la mode du nomadisme alimentaire, au développement de l’offre produits, aux réseaux de distribution de plus en plus nombreux, mais également à la montée en gamme et la diversification de l’offre snacking face aux consommateurs de plus en plus exigeant sur l’aspect qualitatif<< manger vite, bien et sain », tout en privilégiant les repas plus économiques.

Selon NPD Group, le nombre de visites en restauration rapide a progressé de 0,8% juillet et septembre 2016 par rapport à 2015, Et selon le sondage Yougov-Allo Resto by Just Eat, à 54 % plus d’1 jeune sur 2 commande en ligne.

Le marché du sandwich

En France en 2015 le marché du sandwich a affiché une croissance de 3,2 % par rapport à 2014 avec 2,26 milliards de sandwichs achetés pour un chiffre d’affaires de

7,77 milliards d’euros(+ 4,43 % par rapport à 2014). Le prix moyen d’un sandwich connait une hausse significative de 1, 17 % pour atteindre 3,44 €.

Le marché affichait un chiffre d’affaires de 47.11 milliards d’euros en 2015 ( +1,44 % par rapport à 2014). Avec une consommation de 2,26 milliards de sandwichs, 1, 19 milliards de burgers et 819 millions de pizzas en 2015.

Les produits de snacking

Le sandwich doyen des produits de snacking mais aussi leader

Chaque année en France, plus de 2 milliards de sandwiches sont vendus, les nouveautés sont nombreuses en rayon et l’innovation booste les ventes. Pour maintenir sa place de leader, le sandwich doit intégrer les nouvelles tendances de consommation et proposer des produits et menus alliant plaisir et équilibre nutritionnel.

Les recettes proposées sont ainsi le plus souvent élaborées avec des diététiciens qui ont compris la volonté du consommateur de faire une pause équilibrée, et qui est prêt à dépenser un peu plus pour un produit de qualité. De nouvelles formules sont proposées : un sandwich + un dessert + une bouteille d’eau (en tête des sandwichs achetés). des sandwiches allégés en matière grasse. des sandwiches certifiés « halal », ou encore des sandwiches aux saveurs exotiques, italiennes, etc.

Pains spéciaux (au pavot, aux céréales. 6 graines. ciabbatal. garniture haut de gamme (filets de poulet rôti, jambon de pays). ingrédients de qualité (sauce pesto, confit de figue, tomates marinées!. les marques rivalisent d’idées pour dynamiser l’offre existante et éviter qu’elle ne s’essouffle.

Challenger de qualité dans le secteur du sandwich, les wraps font un carton en alliant santé, plaisir et commodité, consommés chauds ou froids, leur part de marché se multiplie. Les nouveaux wraps sont plus subtils, moelleux, faciles à manier et souples. Ils peuvent être dégustés chaud ou froid à tout moment de la journée et sont parfaits pour toutes les occasions 1

Dernier arrivé sur le marché, le sandwich enrobé de salade.

Inspiré du wrap, ce produit constitue une offre alternative aux références de snacking déjà existantes. Il se décline en quatre saveurs : thon-tomate, jambon-oeuf, poulet-parmesan et concombre-féta.

Le Jambon Beurre

Sandwich préféré des français en 2016, le prix moyen du classique jambon beurre est de 2,80 € soit une baisse de 3,2 %.

Indice Jambon-beurre 2016

En 2016, le prix du jambon-beurre s’envole, augmentant de 3,6%, et passant à 2,84 euros en moyenne. Cette hausse se constate en particulier dans les villes de moins de 50 000 habitants. Les Français devront donc travailler 1 minute de plus qu·en 2015 pour pouvoir s’offrir le précieux sandwich.

Indice jambon-beurre 2015

Le jambon-beurre est toujours leader sur le marché du sandwich (55 % des sandwichs consommés!. même sïl est en perte de vitesse.

Le prix moyen du Jambon-beurre est de 2,84 €, soit une hausse de 3,67 % par rapport à 2014. Ce qui correspond à la plus forte hausse depuis 2011 (+ 4,51 %).

Snacking salad

Les salades se transforment en plat complet

Après les sandwiches, les salades est le produit le plus consommé en snacking et celui qui enregistre le plus fort taux de croissance.

Le marché des salades doit répondre à une double exigence des consommateurs qui souhaitent une pause alliant bien-être et alimentation saine. Aujourd’hui la salade doit garantir un apport en protéines !thon, œuf, poulet, jambon, fromage). tout en étant équilibrée et gourmande.

En renvoyant une image diététique, la salade se place ainsi comme une valeur sûre auprès des consommateurs. Les marques jouent de plus en plus la saisonnalité en proposant de nouvelles compositions (légumes et fruits frais, herbes fraîches et légères. pâtes, quinoa et blé noir, etc.)

De plus en plus, les salades se transforment en plat complet plateaux divisés en 2 avec la salade d’un côté, les petits plus de l’autre: sauce à part, couverts, serviette, gressins.

Dernière nouveauté arrivée sur le marché, une salade à consommer chaude ou froide, à base de pâte. Les salades traiteurs constituent donc un marché très dynamique avec des perspectives d’évolution excellentes. Les salades snacking sont en forte progression et cela devrait se poursuivre.

Les boissons de snacking, version sucrée ou salée

La croissance du marché des boissons dites de snacking (moins de 50 cl) ne cesse d’augmenter. Dans la restauration rapide et nomade beaucoup de clients consomment une boisson rafraîchissante pour accompagner le repas snacking sur place ou à emporter.

En 2015, 94 % des consommateurs achètent des boissons rafraîchissantes sans alcool !

Dont 36% à chaque repas. Les eaux (plates ou gazeuses) (24 % de prise à chaque repas sur le pouce) et les soft-drinks (16 % de prise à chaque fois) sont les boissons les plus consommées par les snackeurs. Ceci est tout à fait cohérent avec les principales associations plat-boisson.

Les français consomment le sandwich en l’accompagnant d’eau plate de préférence alors que le cola est la boisson préférée quand ils consomment un hamburger (28 % de préférence).

Deux critères de choix sont jugés importants pour 39 % des snackeurs, le prix des boissons proposées et les formules/ menus affichant un plat + boisson. Pour provoquer l’achat, les formules proposées sont important car elles sont Jugées comme le 1er élément qui influence le choix de la boisson !pour 4 snackeurs sur 10).

Au niveau de l’offre, les consommateurs sont en attente d’un snacking plus sain et plus respectueux de l’environnement : les jus de fruits frais sont la catégorie la plus attendue par 70% des snackeurs et 1 client sur 2 aimerait trouver plus souvent des boissons avec des contenants recyclables ou biodégradable.

Boissons sucrées

Tout comme le jambon beurre est la référence pour le sandwich, le Cola a longtemps été la référence pour les boissons de snacking, Cependant. la concurrence liée à l’arrivée des boissons énergisantes et des smoothies a quelque peu bousculé les habitudes.

Le Bio sort également son épingle du jeu avec des jus de fruits (bouteilles ou en pocketl. de la limonade biologique avec des parfums originaux et des techniques de production des brasseurs utilisées pour donner à la limonade le goût amer, typique des produits fermentés.

Boissons salées

Les soupes reviennent en force dans les solutions de vente à emporter. Leurs points fof’ts : c’est un bon moyen de consommer des légumes et leur pouvoir de satiété n·est plus à démontrer. La soupe peut se manger seule ou en complément d’une salade.

Il existe aussi des soupes fraîches disposant d’une DLC variable (15, 18, 21 jours) et sont proposées sous différentes recettes (légumes, poissons … ) et plusieurs présentations.

Les soupes chaudes sont ainsi une occasion de manger équilibré tout en se réchauffant, ce que ne permettent pas les produits de snacking comme les sandwiches ou les salades,

Souvent idéales les jours froids ou pluvieux, les soupes se déclinent avec des recettes traditionnelles et créatives : tomate-mascarpone, petit pois-ricotta, courgettes-fromage frais. Certaines marques proposent également, à chaque saison, des créations éphémères : des produits qui respectent la saisonnalité, engagement auquel le consommateur est plus que sensible.

Les emballages actuels permettent de la réchauffer directement au micro-ondes et de boire proprement sa soupe.

L’été, les soupes froides, les potages trais et les veloutés glacés ont tout pour plaire : légers, vitaminés, ils jouent sur les alliances de saveurs et les textures. Outre le célèbre Gaspacho, d’autres parfums de soupes froides sont disponibles sur ce segment : concombre-menthe, soupe froide de poivrons doux & épices, velouté de courgettes, entre autres.

Sucré salé

Dans la catégorie des solutions repas frais en libre-service prêts à être consommés, la tendance est aux smoothies mélangeant des fruits et des légumes, apportant ainsi l’équivalent de deux portions de fruits.

Ainsi, deux industriels de renom ont fait le pari de mélanger les goûts des fruits et des légumes avec, au choix, des recettes à base de tomate, orange et framboise, ou carotte, pomme et thé vert, ou encore betterave, raisin blanc, et enfin, concombre, menthe et citron.

Les chips, un snack salé, goumand et sain !

Les chips soja en format pocket arrivées sur le marché du snacking, permettent de grignoter sans complexe car il contient moins de 1 % de graisses saturées. C’est grâce à son process de fabrication qui ne nécessite aucune matière grasse, les granules de soja et de pomme de terre étant compressés entre deux cylindres chauds et soufflés au même moment, sans les frire.

On a juste rajouté un peu d’huile de tournesol, enrichie en oméga 3, pour fixer les arômes naturels. Avec comme résultat, une portion de chips qui contient moins de 70 % de matière grasse comparée à des chips classiques et avec tous les bienfaits du soja en prime. On retrouve également des chips de fruits déshydratés.

Des produits laitiers surfent également sur la vague snacking

Précurseur sur le marché du snacking, les yaourts à boire, disponibles dans des bouteilles en format pocket que l’on peut emmener partout el qui se conservent jusqu’à 8 h hors du frigo, se déclinent aujourd’hui sous différents arômes.

Les fromages ont également investi le snacking avec les gammes de fromages pré-tranchés (essentiellement emmental) pour réaliser ses sandwiches ou des dés lfeta, mimolette et des billes mozzarella de fromage pour agrémenter des salades.

Dans le cadre d’une alimentation saine, le fromage respecte l’équilibre nutritionnel en apportant le bon apport en protéines et en calcium.

Les fruits se font nomades pour une pause saine

Les compotes en gourde s· adressent dorénavant également aux adultes en proposant des mélanges différents qui répondent davantage aux critères gustatifs des grands : on trouve ainsi une base de pomme. un fruit acidulé et un « super » fruit. avec par exemple la compote pomme, myrtille, grenade. Le format proposé est plus grand et plus rassasiant, correspondant à une portion de 1,5 fruits ainsi qu’une texture plus épaisse, toujours dans un même esprit de satiété.

Les fruits se mettent à la mode snacking : on retrouve de plus en plus dans les linéaires un sachet de fruits prédécoupés qui peuvent ainsi compléter un encas sain avec ou sans sauce ou encore des fruits déshydratés.

Et les surgelés pour le snacking? 

Les snacks surgelés sont de plus en plus consommés : sucrés ou salés?

Les snacks salés surgelés sont en forte croissance car ils ont su occuper deux segments, en étant à la fois présents sur les repas déstructurés à domicile et sur l’apéritif avec une multiplication des propositions en linéaires. On retrouve ainsi, au rayon surgelé salé, des box, des minis pizzas, des cakes, des sandwiches bagel, des plats prêts à consommés etc.

Les snacks surgelés sucrés peinent quant à eux à sortir leur épingle du jeu, se positionnant surtout sur le marché des barres glacées.

La concurrence dynamise le marché du snacking

Les industriels diversifient leurs offres

Les fabricants de salades, sandwiches et de box déploient sans cesse des efforts en termes d’innovation pour pouvoir se différencier de la concurrence, et notamment des marques de d istri buteurs.

Les recettes sont de plus en plus sophistiquées, les condition­nements s’adaptent. de nouvelles niches de marché sont repé­rées (marché alimentaire halal, par exemple).

Ces politiques de diversification passent également par des opérations de croissance externe, de rachats d’entreprise, en particulier, pour étendre ou diversifier une gamme.

Les distributeurs ne restent pas inactifs

Ils mettent de plus en plus en avant leurs propres marques. Ainsi, les distributeurs se sont positionnés sur le segment des box, jusqu’à en devenir des acteurs incontournables.

Ils misent également sur leurs enseignes de centre-ville. pour toucher une clientèle toujours plus pressée. Mais sur ce marché, ils doivent faire face à la concurrence des boulangeries et des sandwicheries qui ne cessent d’ouvrir des magasins et de développer leurs réseaux.

On assiste aussi à la multiplication des intervenants sur les segments des pâtes à emporter, les sushis ou les« fast good ». Ainsi, les enseignes viennent s’implanter en France, tandis que d’autres continuent leurs ouvertures de magasins.

Les français se mettent au home-snacking

L’attirance des Français pour les produits snacking se renforce et les produits débarquent à la maison. Ainsi, les Français mangent de plus en plus en faisant autre chose. Ils privilégient des plats prêts à être consommés ou à réchauffer rapidement chez eux.

Autre atout non négligeable, il n’y a pas de vaisselle à faire ! Le phénomène touche particulièrement la génération des 15-35 ans mais également leurs parents et les jeunes actifs.

Dans les zones de passage, le snacking peut représenter une partie du chiffre d’affaires pour les commerces de proximité. Face à un consommateur de plus en pressé et une pause repas qui se raccourcit. proposer une large gamme de snacks salés et sucrés, en libre-service, et prêts à être consommés ou à réchauffer va vous permettre de dynamiser vos linéaires et de toucher une clientèle jeune et surtout. de la fidéliser.

Une vitrine en libre-service est un concept d’agencement très efficace: elle permet de limiter la file d’attente, de fluidifier le flux de clientèle le midi, de multiplier les références.

En ce qui concerne votre offre de produits, élargissez vos gammes et proposez des produits chauds types box, des salades-repas et des encas gourmands. Ne négligez pas pour autant les sandwiches qui, depuis quelque temps, gagnent en fraîcheur et en générosité pour séduire encore plus les salariés pressés pendant leur pause déjeuner.

Misez sur le snacking sain : les salades sont également plus variées et plus gourmandes, à base de pâtes ou de céréales pour satisfaire une clientèle masculine qui souhaite faire un repas complet.

N’oubliez pas de proposer un en-cas sucré, pour terminer un repas : yaourt à boire, yaourt individuel, sachet de fruits prédécoupés, compote sous forme de gourde, part de tarte individuelle … une compensation gourmande à un déjeuner rapide ou un encas à garder pour un autre moment de la journée.

N’hésitez pas, enfin, à proposer une animation commerciale dans votre épicerie en mettant en avant des formules ou une offre de jour.

Le snacking a été longtemps associé à ce qu’on appelle« la malbouffe » et à du grignotage entre les repas. Aujourd’hui pourtant, le snacking se substitue au repas traditionnel, et c’est surtout devenu un menu complet avec des offres de repas sains et gourmands.

Un concept en pleine croissance qu’ont bien compris les industriels et les réseaux de distribution, le snacking constituant le levier de croissance le plus sûr actuellement.

Les industriels multiplient ainsi les efforts pour adapter leurs produits à ce mode de consommation sur le pouce où les formats « mini », les plats et salades fournis avec couverts et sauce, des emballages et des contenants micro­ondables ont la côte.

Marché en expansion, le marché du snacking a de encore de belles années.

Extrait de la revue du détaillant Févrer-Mars 2017